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Qui a les couilles?
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Perçus comme des « quêteux » de subventions
Improductifs, sans motivation
Crédibilité, remise en question
Art = délire et consommation
Former un groupe c’est un travail de gestionnaire
Entre les conflits de styles et les conflits d’horaire(s)
Les « power-trips » d’égo et les surplus de testostérone
Qui est-ce qui est là pour la musique? Qui est-ce qui est là juste pour le fun?
Du talent on en trouve partout
Qui a les couilles de vivre dans un trou?
Sans compter l’avis de nos proches
T’auras jamais une cenne dans les poches
Qu’est-ce tu vas faire avec ça
Il n’y a pas d’avenir dans ce domaine-là
Il suffit qu’on fasse une toune qui marche
Pour qu’on nous accuse de jouer pour le cash
Chaque reproche alimente notre audace
Qui est-ce qui est là pour nous soutenir ou nous prendre pour des rapaces?
La pauvreté ne nous fait pas peur
(Un peu quand meme mais bon…)
Une job nulle à chier à dix piasses de l’heure
Au parc Jean-Drapeau
Ou au Café Chaos
Des tomates ou des fans
Tu vas l’entendre notre band
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2. |
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À me déplacer sans être pressé
Bon sang que j’en ai tant fait rager
Affirmer catégoriquement
Que le temps est devenu de l’argent
Alors le silence devient d’or
Et moi qui aime pleurer sur mon sort
Qui adore vous vomir ce que j’en pense
Astiquer l’or de notre silence
Nous sommes le cafard de cette sphère
Faut plus d’étendues asphaltées
Asphaltez-donc la sphère entière
En utilisant le goudron
Extrait de nos cancéreux poumons
Qu’on puisse rouler dans tous les sens
Qu’on puisse rouler à toute vitesse
Et peu importe les conséquences
Nous nous adapterons au stress
Refrain
Nous sommes le cafard de cette sphère
Bombardé d’un soleil de plomb
Fais-nous donc crever d’un cancer
Transperce-nous de tes rayons
Je quitte toute qualité morale
En mettant au point un arsenal
Capable de mettre un terme à tout
Si jamais l’envie m’y prend goût
C’est plus le temps de poser des questions
Il faut répondre à la demande
Accélérer la digestion
On pourrait vomir ce qu’on en pense
À propos de toute cette publicité
Je n’arrive vraiment pas à me faire acheter
On m’a peut-être trop bombardé
Ou bien juste peut-être pas assez
Publiciser la sphère entière
Allez-y donc un coup lancé
Publicisez tout espace vert
Ou cessez donc de nous bombarder
Refrain
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3. |
Pas le cas
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4. |
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L’argent me passe entre les mains
Mais il me glisse entre les doigts
Pourtant j’essaie de le rattraper
Mais il s’envole au même endroit
Attendre en file devant le guichet
La tête remplis de rêves en couleurs
J’observe la vieille folle vraiment saoule
Qui parle sans cesse à sa machine
Elle se félicite quand les cloches tournent
Comme-ci elle a le mérite de quelque chose
La gloire d’une riche d’un seul jour
Le premier du mois
Chuis un As pour agir en 2 de pique
Mes proches m’appellent mais je ne décroche pas
Je travail chuis en retard chuis une mine d’excuses
Que je creuse au rythme de mes défaites
J’ai pas joué ma dernière carte
Après Visa reste Mastercard
Je fabule comme un chercheur d’or
J’y crois encore
Refrain
Faque awaye le gros on sort le foin
On laisse parler l’appât du gain (mordre à l’hamecon l’appât du gain)
C’est la machine qui mène mon monde
Je vis dans la brume et je ne m’en rends pas compte
J’ai commencé à l’engueuler
Elle ne m’écoute pas ça n’a rien donné
Elle va comprendre la tabarnak
Quand je vais y vendre ma dignité
C’est la descente du joueur pathologique
En ces jours de malchance où je me sens pathétique
Toutes ces heures d’ouvrages au profit des rapaces
C’est la taxe des accrocs qui rend le système efficace
C’est la descente du joueur pathologique
En ces jours de chance où règne la pensée magique
Y suffit de gagner ne serait-ce juste une seule fois
Pour que la fièvre répande son emprise sur toi
C’est la descente du joueur pathologique
J’ai des idées noires pour lui faire cracher son fric
Je travail tout les jours pour rembourser mes dettes
Je travail tout les jours j’ai une job que je déteste
Refrai
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5. |
Vide et Haut
02:30
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Sur vos palmarès musicaux
Où la chair est critère primordial
Puisse le vent de mes mots
Faire gonfler ne serai-ce qu’une voile
De ce triste et stationnaire bateau
Qu’est la culture commerciale
Stars aussi maigre que leur contenu
Jeter ce délire à la rue
Vos esthétiques sophistiquées
Frôlant de peu la porno
Vos dis artistes dénudés
Divertissement vidéo
Devrait tant redescendre
De votre charte à numéros
Sur vos coups de cœur si tendre
Mes violents coups de marteau
Et tranquillement meurt la musique
Par l’industrie médiatique
S’en sortant les poches pleines de fric
Grace à d’osés vidéo clips
Mais tout le monde s’y agrippe
Et tristement l’heure est critique
Si l’on veut un décent salaire
Faut chanter en se montrant le derrière
La nouvelle porno pour les branleurs
Se passe devant l’ordinateur
À reluquer les chanteuses « cutes »
En prenant le soin de mettre «mute»
Pour venir trouver l’or
Au fond de ces ordures
On aime tous quand se dilate
Le cul de la culture
Les branleurs savent trouver l’or
Au fond de ces ordures
On aime tous quand se dilate
Le cul de la culture commerciale
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6. |
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1,2,3 YODA!
Avoir les cheveux blonds dans le vent
Vivre au milieu du désert
Être le fils de Darth Vader
Si j’étais Luke Skywalker
Avoir le kick sur ma sœur jumelle
Me battre avec un sabre-laser
Parler avec un nabot vert
Si j’étais Luke Skywalker
Pouvoir faire voler des affaires
Fesser sur des chevaliers jedi
Venir à la vitesse de la lumière
Perdre ma main droite par mon père
Refrain
Dans une galaxie
Très très lointaine
Obiwan et Chewbacca
Vous connaissez tous la rengaine
Que la force, la force soit avec toi
Si j’étais Luke Skywalker
J’aurais mon propre Land-Speeder
L’empereur comme ennemi juré
R 2D2 comme table à café
Avoir un ami plaqué or
À bord du Millenium Condor
Décongeler Han Solo
Grimacer pis se «pitcher» dans le vide
Je veux posséder ce pouvoir
Et me promener en toge noire
Retourner sur Dagoba
Pour voir disparaître Yoda
Passer proche de mourir congelé
De mourir dans le Sarlak
De mourir contre le monstre de Jabba
Ou dans le dépotoir à robots
Porter un kimono blanc
Comme si j’étais Luke Skywalker
Voir des espèces de fantômes verts
Comme si j’étais Luke Skywalker
Faire «pèter» la première DeathStar
Comme si j’étais Luke Skywalker
Avoir trois « K » dans mon nom
Comme si j’étais Luke Skywalker
Refrain
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